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ReAGJIR

Le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (ReAGJIR) est une intersyndicale fédérant 15 structures régionales adhérentes. Il représente les remplaçants en médecine générale, les généralistes jeunes installés depuis moins de 5 ans (quel que soit leur mode d’exercice en soins primaires) et les Chefs de Clinique de médecine générale.

  • Bannières 10e Rencontres à Orléans

Séminaire des jeunes universitaires

Ce mardi 17 novembre aura lieu, de 14h à 18h30, le séminaire des jeunes universitaires, organisé par le collège des jeunes universitaires de ReAGJIR, comme chaque année. Il s’agit d’un séminaire à destination des CCU-MG et AUMG. Cette année, pandémie oblige, il sera dématérialisé.

Au programme :

  • Présentation des missions et de la fiche de poste des CCU-MG et AUMG
  • Ateliers interactifs au choix :
    • « Votre vraie vie de MSU » par le Dr Louise Devillers
      Après avoir repris le cadre légal de la maîtrise de stage, nous évoquerons comment la maîtrise de stage, qui fait partie de nos obligations universitaires, s’intègre dans notre quotidien et trouve sa place pour nourrir les valences de notre métier de chef de clinique ou assistant universitaire.
    • « De la psychologie des valeurs à la clinique fondée sur les valeurs : de l’EBM à la VBM » par le Dr Philippe Munck
      Nous introduirons les concepts de psychologie des valeurs et de la clinique fondée sur les valeurs et nous verrons comment ces concepts peuvent avoir leur place dans le soin mais aussi dans nos autres valences.
    • « Comment accompagner les internes dans leur travail de thèse ? Direction de thèse et démarches éthiques » par le Dr Laëtitia Gimenez
      Maintenant que votre thèse d’exercice est soutenue, l’aventure de la direction de thèse va bientôt débuter ! L’objectif de cet atelier sera d’essayer de vous apporter quelques clés pour s’approprier au mieux cette nouvelle posture et de décortiquer les nouvelles démarches règlementaires et éthiques selon le type de travaux que vous choisirez avec vos internes.
  • Retour d’expérience pédagogique novatrices en temps de confiné et recueil des attentes de formation ou de nouvelles missions pour le Collège

Lien d’inscription

  • novembre 15, 2020
  • 5
  • 692
  • Communiqué de Presse
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Comment améliorer la prévention ?

Communiqué de presse (PDF)

Quelques idées des jeunes généralistes

Paris, le 10 novembre 2020. 36% des adultes déclarent avoir pris du poids pendant le confinement, et 30% étaient encore dans cette situation 2 mois après le confinement, d’après l’étude CoviPrev réalisée par Santé Publique France. En ces temps de crise sanitaire, il est tout autant nécessaire de se préoccuper de son alimentation et de son activité physique. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et universitaires), véritables acteurs de la prévention, livre ses pistes d’amélioration dans un document de propositions.

La prévention, un enjeu de santé publique majeur qui concerne tout le monde

« Si la prévention fait partie des sujets prioritaires dans « Ma Santé 2022 », force est de constater que dans les faits les lignes bougent peu et que les médecins généralistes y sont peu formés. », regrette Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Il s’agit pourtant d’un enjeu de santé publique majeur : l’objectif de la prévention primaire est d’éviter la survenue des maladies et de diminuer leur incidence (par la vaccination, par des actions sur les facteurs de risques, etc.). » En cela, les médecins généralistes comme les autres acteurs de soins primaires (kinésithérapeutes, diététiciens, psychologues, infirmiers, etc.) et les autres professionnels (travailleurs sociaux, enseignants, professeurs d’activité physique, etc.) ont tous un rôle essentiel à jouer pour aider les populations à prendre soin de leur santé.

La santé d’une population dépasse le seul domaine médical : elle concerne l’agroalimentaire, les transports, l’industrie, l’éducation… Pour être de qualité, la prévention doit être basée sur des connaissances scientifiques, régulièrement mises à jour, et émanant de recherches indépendantes des parties prenantes, lobbies et politiques. « Comment faire des recommandations sur une alimentation équilibrée alors que les études sont en partie financées par l’industrie agroalimentaire ? », questionne Laure Dominjon.

Vers une meilleure coordination des professionnels de santé

La prévention passe aussi par une bonne utilisation du système de soins pour qu’il soit le plus efficient possible, donc par un fonctionnement commun des professionnels de santé et une information claire délivrée au patient. Pour une prévention efficace, les secteurs de la santé au travail et de la santé scolaire doivent voir leurs moyens humains et financiers renforcés, et leur coordination avec les autres professionnels de santé simplifiée et encouragée.

En amont, les étudiants en médecine devraient être mieux formés à la prévention et à la promotion de la santé. « Cela pourrait se traduire au travers d’un service sanitaire pluriprofessionnel qui permettrait aux étudiants en santé de découvrir ce qu’est la prévention sur un territoire, aux professionnels de santé d’échanger et promouvoir des actions auprès de leurs patients, et d’inscrire ces actions de manière intergénérationnelle et dans la durée. », présente Clément Menigoz, Secrétaire Général de ReAGJIR.

Concrètement, en médecine générale

Pour les médecins généralistes, il pourrait exister une nomenclature spécifique qui permettrait de réaliser des consultations dédiées à la prévention et mettre à jour les informations concernant l’environnement médico-psycho-social et ce régulièrement au cours de la vie du patient. Cela ne pourra évidemment pas se faire sans sensibiliser la population à l’intérêt de telles actions de prévention.

« Parmi les thèmes que nous pourrions aborder lors de ces pratiques cliniques préventives, il y a l’activité physique, les addictions, la sexualité (contraception, IST), le bien-être au travail, les violences, la communication, l’alimentation, la vaccination, la sensibilisation au bon usage des antibiotiques, le temps d’écran, le temps d’écoute (écouteurs et protection auditive), les perturbateurs endocriniens (aliments, cosmétiques), la pollution de l’air, et le développement d’un esprit critique (internet, études, media, lobbies pharmaceutiques, etc). », détaille Clément Menigoz.

Le champ des possibles est immense et nombreuses sont les actions qui pourraient être réalisées avec d’autres professionnels de soins primaires comme par exemple : des consultations diététiques prises en charge par l’Assurance maladie, des conseils et activités physiques adaptées de la part d’animateurs sportifs ou de kinésithérapeutes, des séances éducatives autour de la sexualité animées par des professionnels de l’éducation ou des médecins et infirmiers scolaires, des informations sur les aides et organismes autour de la dépendance et du handicap données par des travailleurs sociaux… Les modes d’intervention peuvent être variés : consultations de prévention dédiées à un thème, campagne d’affichage dans la salle d’attente, messages de rappel aux patients, interventions en groupes, etc.

Des actions de prévention dans la vie de tous les jours

Il serait bon que les actions de prévention puissent s’intégrer à tous les domaines de la vie : personnel, professionnel, autour d’un axe médico-psycho-social… Voici quelques idées d’interventions dans le cadre de politiques publiques ou en entreprise :

  • pour une meilleure alimentation :
    • travailler sur l’accès à une alimentation saine à prix abordables au moyen de programmes de promotion, de partenariats avec des écoles…,
    • sensibiliser aux avantages liés à une alimentation saine toute sa vie avec un étiquetage clair, une obligation de transparence, une limitation de la publicité pour les produits nuisibles…,
    • donner des cours de cuisine aux enfants comme aux adultes sous forme d’ateliers.
  • pour faire de la prévention en entreprise :
    • renforcer les démarches ergonomiques sur les process, postes, outils de travail, gestes et postures,
    • faire de la prévention participative impliquant les salariés dans l’amélioration de leurs conditions de travail,
    • mettre en place des actions de sensibilisation et de formation pour les salariés, managers et acteurs de ressources humaines sur les risques liés au travail et à la santé,
    • communiquer de manière non violente et encourager le management positif.

Un nécessaire financement pérenne des actions de prévention

Étant une action de soins, la prévention devrait être prise en charge (notamment par l’Assurance maladie) et gratuite pour le patient, ce de manière pérenne. Souvent proposées par des associations dont les financements annuels ne sont pas toujours renouvelés, les actions ont du mal à être mises en place et à produire des effets probants. « Si nous nous réjouissons que l’Assurance maladie mette en place un « reste à charge zéro » pour l’optique, le dentaire et l’audition, cela devrait aussi être le cas pour des consultations chez le diététicien ou, dans certains cas, chez le psychologue : l’alimentation est en cause dans l’incidence de nombreuse pathologies chroniques et les troubles psychologiques sont aussi un important problème de santé publique. La prévention permettrait d’éviter l’entrée dans la pathologie et sa prise en charge lourde et coûteuse. », explique Clément Menigoz.

En conclusion, les jeunes généralistes de ReAGJIR sont profondément convaincus de la nécessité de valoriser, prendre en charge et renforcer les actions de prévention notamment primaire, que ce soit dans le parcours de soins ou dans le quotidien de chacun. « Pour un système de santé efficient, humain et solidaire, la promotion de la santé et la prévention sont indispensables avec comme critères de qualité : indépendance, communication adaptée et gratuité pour le patient. Ces actions pourraient être mises en place de manière qualitative et efficace avec une rémunération pérenne et adaptée. », conclut Laure Dominjon.


À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS


Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 – pauline.saintmartin.rp@gmail.com
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 – annelise.villet.rp@gmail.com
Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 – president@reagjir.com
  • novembre 11, 2020
  • 5
  • 1207
  • Communiqué de Presse
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Se former en temps de confinement ?

Avez-vous envie de vous tenir au courant en continu des nouvelles recommandations et des articles intéressants pour la pratique de la médecine générale ? Suivez notre guide (par ordre alphabétique) !

ANSM actu

Le mail d’information mensuel (ou bimestriel) de l’Agence nationale de sécurité du médicament. Vous pouvez aussi vous abonner à des informations plus précises et plus régulières sur les médicaments.

Cochrane France

Le mail d’information mensuel des traductions françaises de la collaboration Cochrane utiles en médecine générale. Avec l’aide du département de médecine générale de la faculté Paris Descartes.

DGS-Urgent

Le mail d’information (non régulier) du Ministère de la santé aux professionnels de santé, avertissant de problèmes sanitaires urgents ou du signalement de produits dangereux.

DragiWebdo

Le mail d’information hebdomadaire d’un universitaire francilien… et d’autres qui ont rejoint l’aventure ! Il s’agit d’une synthèse critique de nombreux articles scientifiques, généralement récemment publiés.

Flash-FMC

Le mail (ou SMS) d’information hebdomadaire payant qui consiste en une phrase-clé de recommandation envoyée chaque semaine, avec un lien vers la recommandation en question pour creuser davantage. Par des médecins lorrains. Certains syndicats régionaux de ReAGJIR offrent ce service à leurs adhérents.

Minerva

Le mail d’information mensuel de l’Evidence Based Medicine belge indépendante, qui offre une analyse critique des publications pertinentes dans la littérature internationale.

Vous en connaissez d’autres ? N’hésitez pas à nous les partager.

  • novembre 1, 2020
  • 5
  • 1347
  • La Minute de ReAGJIR
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Vaccination anti-grippale 2020

Nous y sommes ! La semaine dernière, la campagne de vaccination anti-grippale a commencé officiellement dans toutes les pharmacies de France.

Dans cette période troublée par la pandémie à SARS-COV-2, de nouvelles recommandations font leur apparition : le Gouvernement souhaite que la population se fasse largement vacciner contre la grippe saisonnière pour éviter la sur-affluence de patients ayant un syndrome grippal aux urgences et limiter le nombre d’hospitalisations de formes graves.

Dans son avis de mai 2020, la HAS recommandait la vaccination anti-grippale pour les patients fragiles et les professionnels de santé en contexte d’épidémie de Covid-19.

Pour y parvenir, le Ministre de la santé Olivier Véran, a précisé avoir commandé 30 % de doses supplémentaires par rapport à l’an dernier, soit 15 millions de doses au total (pour environ 12 millions de patients fragiles).

Néanmoins, la Direction générale de la santé (entité du Ministère de la santé), anticipant une forte demande vaccinale, demande aux pharmaciens de réserver les doses vaccinantes aux patients les plus fragiles (tel que défini dans la recommandation vaccinale) jusqu’au 30 novembre a minima.

Comme toujours, les remplaçants sont les oubliés du dispositif : malgré une participation active à la continuité des soins et même à la permanence des soins, ils ne reçoivent pas de bon de prise en charge.  Nous mettons donc à votre disposition ledit bon de prise en charge vierge pour bénéficier de cette vaccination avant le 30 novembre.

  • octobre 19, 2020
  • 5
  • 1439
  • Communiqué de Presse
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La prévoyance – 2 – Points de vigilance

Il s’agit de quelques points de vigilance à étudier pour faire son choix de contrat de prévoyance.

Le type d’indemnisation

2 cas de figure existent :

  • Indemnité : décision d’une indemnisation à la hauteur de la perte de revenus.
    • Avantage : tarifs plus intéressants de 10-20% et adaptés à son bénéfice.
    • Inconvénient : estimation plus difficile et difficile de savoir combien on va réellement toucher selon les barèmes. 
  • Forfait : montant prévu par le contrat dès le début.
    • Avantage : pas de surprise, couverture plus large.
    • Inconvénient : plus cher.

Attention, certaines prévoyances permettent de passer de l’un à l’autre ! Ceci permet d’optimiser le coût du contrat tout en ajustant au mieux selon ses besoins.

La durée des franchises

Il s’agit de la durée à partir de laquelle le versement commence que ce soit accident, maladie ou hospitalisation. Elles peuvent avoir une durée différente.

Les 90 premiers jours d’un arrêt d’activité ne sont pas pris en charge par la CARMF et sont donc les « plus chers » à assurer. Plus les franchises seront courtes, plus le contrat sera cher. 0, 3, 7, 15, 30, 60 jours… à vous de choisir !

Si vous avez de la trésorerie de côté qui vous permet de tenir quelques semaines sans revenus, il peut être intéressant de prolonger les franchises pour optimiser le coût. Ou pas !

Le type d’invalidité

2 cas de figure existent :

  • Professionnelle : mesure de l’impact d’un accident ou d’une pathologie sur la capacité à exercer une profession.
  • Fonctionnelle : mesure de la perte fonctionnelle subie (aspect de la vie quotidienne).

Dans le cas du médecin généraliste, on prévoit une distribution 50-50 ou de privilégier l’invalidité professionnelle qui risque d’impacter davantage les revenus.

Lors d’une affection, il peut y avoir une invalidité à 30% d’un point de vue professionnel mais qui est de 50% d’un point de vue fonctionnel ou inversement. Bien vérifier lequel est prépondérant ou alors s’il existe une option qui prend en compte le meilleur taux.

Privilégier les contrats pour lesquels l’évaluation de l’invalidité se fait uniquement par expertise médicale et non par un barème qui est très souvent défavorable à l’assuré. 

Attention également à ce que votre contrat ne tienne pas compte des capacités restantes de l’assuré à exercer une autre profession que la sienne ou des possibilités de reclassement professionnel. Ainsi votre contrat assure votre capacité à exercer votre profession de médecin généraliste, ce qui est plus protecteur.

La notion d’invalidité partielle

La variabilité d’interprétation d’un assureur à l’autre est très importante ici. Il faut vérifier le seuil de déclenchement !!!

Taux habituel à T/66 avec souvent un déclenchement à 33%. Cela signifie qu’en dessous de 33% d’invalidité l’indemnisation n’est pas la même (versement d’un capital et non d’une rente). 

Il est conseillé de privilégier un seuil de déclenchement de la rente invalidité en dessous de 20% d’invalidité, et un versement jusqu’à 67 ans minimum.

Exemples :

  • Je suis invalide à 16% : 16/66 = 24,24% du montant de la rente versée
  • Je suis invalide à 50% : 50/66 = 75,75% du montant de la rente versée

Les clauses d’exclusion

Importantes à vérifier pour pas se faire « avoir » lors d’un problème. 3 causes principales :

  • Antécédent de santé (exclusion ou sur-prime, parfois jusqu’à refus d’assurance : si concernés, sollicitez-nous !)
  • Affection psychiatriques et disco-vertébrales. Souvent exclues de certains contrats. Et nous savons qu’en médecine générale, ces 2 causes sont très représentées.
  • Pratiques sportives à risque.

Attention à prendre en compte les loisirs ponctuels : la via ferrata en haute montagne lors d’un week-end dans les Pyrénées n’est pas couverte ! En revanche, les baptêmes d’une activité quelle qu’elle soit, sont couverts.

Le décès

La couverture est relativement équivalente d’un assureur à l’autre, seul le prix varie. Le plus difficile reste l’estimation du montant à prévoir.

Il s’agit d’une somme qui sera allouée aux personnes que vous désignez pour leur permettre de conserver un niveau de vie après votre décès. Il y a possibilité de mettre une ou plusieurs personnes avec une répartition de son choix.

Elle n’est pas obligatoire : il y a un montant minimum puis c’est « à la carte ». La somme allouée sera d’autant plus importante qu’il y a un conjoint et des enfants à charge… En fonction des revenus du conjoint on peut choisir une rente conjoint et/ou une rente éducation jusqu’aux 26 ans de chaque enfant.

Les conditions particulières 

Elles sont inhérentes à un assureur, à un contrat ou alors à une nécessité personnelle de couverture particulière. Bien lire les petites lignes !

Quelques points mineurs supplémentaires

Bien choisir une prévoyance est important dès le début. Plus on est jeune, moins on présente de problème de santé, donc moins de clause d’exclusion.

Il est possible de faire évoluer un contrat dans le temps en fonction de la couverture que l’on veut avoir, lors d’une installation etc… En revanche, certaines choses ne peuvent pas être changées (le type d’indemnisation par exemple). S’il y a volonté de changement, il faudra clôturer le contrat et en rouvrir un autre.

Si des pathologies apparaissent, ils pourront faire partie de clauses d’exclusion ou de sur-primes lors de l’ouverture d’un nouveau contrat ou la renégociation d’un ancien. D’où l’importance de bien choisir son contrat initial et le faire évoluer en termes de montants ou franchises mais garder l’avantage du contrat initial qui contiendra peu ou pas de clauses d’exclusion.

La parentalité est également un point particulier et toutes les prévoyances ne se valent pas. Un des éléments souvent variables et la durée minimale d’affiliation au contrat avant de pouvoir bénéficier des prestations (carence). Au niveau de la prévoyance, la parentalité ça s’anticipe (parfois jusqu’à 1 an) !

Sur le plan fiscal, certains contrats de prévoyance sont dits Madelin car dépendant de la loi du même non. Ils sont alors déductibles du chiffre d’affaire, pour les médecins thésés uniquement. Certaines parties du contrat néanmoins, comme le décès, ne peuvent être déduites.


  1. La prévoyance : les bases
  2. La prévoyance : les points de vigilance
  • octobre 11, 2020
  • 5
  • 1305
  • La Minute de ReAGJIR
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