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ReAGJIR

Le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (ReAGJIR) est une intersyndicale fédérant 15 structures régionales adhérentes. Il représente les remplaçants en médecine générale, les généralistes jeunes installés depuis moins de 5 ans (quel que soit leur mode d’exercice en soins primaires) et les Chefs de Clinique de médecine générale.

#Coronavirus #Covid19

Soyons tous responsables face à la pandémie

Communiqué – Paris, le 24 mars 2020.

« Pour nous aider, restez chez vous », voici une des demandes que l’on voit se multiplier ces derniers jours de la part des professionnels de santé. Car oui, même sans être médecin, chacun d’entre nous peut faire quelque chose : en ne faisant pas circuler les informations non vérifiées, en suivant les consignes de confinement, en respectant les consignes de recours à un avis médical …, soyons tous acteurs de la maîtrise de la pandémie et de sa disparition. ReAGJIR, le syndicat représentatif des généralistes remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique, revient sur les règles importantes à suivre.    

Stop aux fakenews !

Depuis l’apparition du coronavirus SARS-CoV-2, les questions de la population se multiplient ainsi que les réponses mais pas toujours sur les bons canaux ou par les bons experts. Que ce soit sur les réseaux sociaux, via des chaînes de mails ou l’envoi d’images par textos, nous avons tous reçu des conseils ou des informations qui ne sont pas fiables.

« Nous voyons passer de nombreuses recommandations à la provenance obscure. Cela est toujours vrai mais, en cette période, il est d’autant plus important de vérifier ses sources avant de les faire circuler à son tour. Souvent les fautes d’orthographe sont un premier indice mais le mieux est de demander l’avis d’un médecin ou encore mieux de suivre les instructions officielles qui, elles, sont garanties et vérifiées par les professionnels de santé. », explique Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR.

Il y a aussi eu des maladresses de la part des professionnels. Il est important que ces derniers interviennent et ne donnent leur avis que sur les éléments factuels et scientifiques qui relèvent de leurs compétences et non leur avis personnel sur la situation.

Dans ce tumulte, ReAGJIR tient à rappeler les deux sites d’informations fiables et mis à jour régulièrement. Les personnes peuvent sans crainte s’y référer, vérifier et comparer. Il y a tout d’abord celui du gouvernement[1] où l’on retrouve notamment les consignes sanitaires, celles de confinement ainsi que des questions/réponses sur le Covid-19. Celui de Santé Publique France[2] est aussi une mine d’informations sûres où l’internaute pourra trouver notamment les chiffres-clés et des interviews d’experts concernant le coronavirus. Il existe aussi un numéro de téléphone (24h/24, 7j/7) pour répondre aux éventuelles questions sur le virus : 0 800 130 000 (informations non médicales).

Quid des symptômes et de la prise en charge ?

Le coronavirus SARS-CoV-2 est un virus hautement contagieux. En moyenne, une personne infectée le transmet à 2 ou 3 personnes. Il est important de rappeler que dans 80 % des cas l’infection est bénigne et 5 % sont des cas sévères hospitalisés en soins intensifs. Actuellement, il est difficile d’identifier clairement une infection Covid-19 car les symptômes sont très variables, allant d’un simple rhume à un état grippal (à savoir fièvre, courbatures, fatigue intense). Des difficultés respiratoires peuvent être associées et de multiples cas de trouble de l’odorat ou de syndrome digestif (diarrhées, douleurs abdominales) ont été rapportés. De plus, l’intensité des symptômes n’est pas continue dans le temps : ils oscillent avec parfois une amélioration au bout de 2-3 jours puis de fréquentes ré-aggravations entre J+7 et 9 après l’apparition des premiers symptômes.

Ces différences font qu’il n’est pas évident pour le patient de savoir clairement s’il est atteint du coronavirus SARS-CoV-2 ou d’un autre virus. Afin de ne pas submerger les médecins et les hôpitaux, déjà très sollicités et qui vont l’être de plus en plus, il est conseillé de procéder comme suit :

  • En cas de symptômes légers à modérés, il est recommandé de contacter son médecin traitant ou un médecin généraliste de proximité.
  • Ne pas se rendre directement au cabinet de son médecin. Des plages horaires de consultations dédiées ont été créées, sans oublier la possibilité de passer par la téléconsultation.
  • En cas de suspicion d’infection Covid-19, il est important de se confiner strictement (pas de sorties) et de s’auto-surveiller.
  • N’appeler le 15 qu’en cas de signes de gravité, à savoir difficultés respiratoires, altération de la conscience, fièvre intense, ou pour toutes autres urgences vitales.

« On ne le répétera jamais assez, il est primordial de respecter d’une part les gestes barrières, notamment au sein du domicile et d’autant plus si une des personnes a des symptômes, ceci afin de protéger les autres. Et d’autre part le confinement pour limiter la contamination et, par voie de conséquence, le nombre de cas graves et de décès liés au Covid-19. », rappelle Laure Dominjon.

Pour conclure, ReAGJIR souhaite rappeler l’importance des dons de matériel de protection en ces temps de pénuries pour les professionnels de santé. Tout le monde peut donner : les municipalités, la population qui avant l’épidémie aurait acheté des masques, sur-blouses, gants non stériles, lunettes de protection, les professionnels qui ont fermé et en auraient encore (podologues, tatoueurs …), etc., toute aide, même de quelques masques, est la bienvenue. « Plus nous serons nombreux à respecter les consignes et suivre uniquement les informations fiables, plus nous soutiendrons notre système de santé et limiterons le nombre de cas graves hospitalisés. Nous savons qu’il a fallu du temps pour prendre la mesure de la gravité de la situation et que le confinement est une période compliquée mais une chose est certaine : c’est actuellement la méthode la plus efficace pour se protéger et protéger les autres. Nous comptons sur la population pour se mobiliser en conséquence. », conclut Laure Dominjon.

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 – pauline.saintmartin.rp@gmail.com

Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 – annelise.villet.rp@gmail.com

Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 – president@reagjir.com


[1] https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

[2] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-monde

http://www.reagjir.fr/wp-content/uploads/2020/03/200324-Communique-ReAGJIR-Covid19-le-vrai-du-faux.pdf

  • mars 24, 2020
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  • Communiqué de Presse
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Covid-19 : dernières infos

#68 | Vendredi 20 mars 2020

Remplacement

Dans le cadre de la prise en charge de l’épidémie Covid-19, le Conseil national de l’Ordre des médecins a transmis les informations suivantes aux conseils départementaux, pour renforcer les équipes de soins ambulatoires :

  1. Continuer à délivrer la licence de remplacement et à valider l’inscription à l’Ordre, avec ou sans rendez-vous dématérialisé.
  2. Généraliser et faciliter le recours au contrat de remplacement sous les statuts de médecin adjoint et médecin assistant sur l’ensemble du territoire. Ces contrats permettent aux médecins remplacé et remplaçant d’exercer de manière simultanée (ce qu’interdit le contrat de remplacement habituel).

Médecin adjoint : étudiant en médecine titulaire d’une licence de remplacement.
Médecin assistant : médecin thésé inscrit au tableau de l’Ordre des médecins.

Les contrats sont accordés pour une durée maximale de trois mois, renouvelable, par le Conseil départemental de l’Ordre des médecins. Il est nécessaire d’envoyer une copie de ce contrat à la CPAM.

Les ordonnances, feuilles de soin et autres documents utilisés sont ceux du médecin installé et l’identification du médecin adjoint (ou assistant) doit y être précisée. Il est également nécessaire d’utiliser sa carte CPS (si thésé) ou sa carte CPF (si non-thésé).

La rétrocession va du médecin installé vers le médecin adjoint ou assistant, comme lors d’un remplacement classique.

Au même moment, le titulaire et l’assistant (thésé) ou l’adjoint (non thésé) peuvent avoir des activités soit identiques soit différentes : l’un peut, par exemple, être en consultation, pendant que l’autre est en visite, en téléconsultation ou en régulation. Ces éléments doivent être notifiés dans le contrat.

Les contrats-types sont disponibles sur le site de l’Ordre des médecins, modifiables et à renvoyer par mail au Conseil départemental.

Le contrat de remplacement, quant à lui, sera utilisé si le médecin installé est momentanément indisponible et n’exerce pas à son cabinet (médecin malade ou en congés, etc).

Nous invitons les remplaçants à contacter leurs anciens praticiens (MSU, ceux déjà remplacé) pour leur proposer votre aide et organiser la gestion des soins au mieux dans les prochaines semaines. Nous invitons les installés à réorganiser leur cabinet pour accueillir un remplaçant ou prévoir le double-emploi (téléconsultation, régulation, PDSA, etc.) pour prévenir les situations d’épuisement professionnel, s’adapter régulièrement et s’inspirer des bonnes idées venant des régions déjà bien touchées, et étaler le recours aux remplaçants.

Attention même en cette période de crise sanitaire, tout remplacement nécessite un contrat. Pour la téléconsultation, la PDSA et la régulation, il est nécessaire de remplacer un médecin installé et qu’un contrat soit établi. Tout autre solution est illégale.

Prise en charge des patients Covid-19 en ambulatoire

  • Conduite à tenir en ville : organisation cabinet, réalisation & questionnaire téléconsultation, suivi patient, prescription arrêt travail, qui dépister…
    Synthèse sur CoronaClic !
  • Téléconsultation prise en charge à 100%, même en dehors parcours de soins (code exo div 3).
  • Extension de la plateforme Déclare d’Ameli aux arrêts de travail des patients à risque de Covid-19, non malade.
  • Guide méthodologique de gestion de la phase 3 épidémique.

Professionnels de santé libéraux

  • Que faire en cas d’arrêt maladie pour infection Covid-19 ou arrêt de travail pour les professionnels à risque ?
  • Garde des enfant de personnels impliqués dans la gestion du Covid-19.
  • Résumé des mesures économiques prévues pour les professionnels libéraux.
  • mars 20, 2020
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  • La Minute de ReAGJIR
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Publicités invasives : comment les éviter ?

#66 | 13 février 2020

Dans notre vie privée, nous sommes constamment sollicités, par des publicités lors d’une navigation sur internet (cookies, spams) ou par des démarchages téléphoniques intempestifs. Désormais avec les inscriptions administratives en ligne, nous sommes également envahis de publicités professionnelles : organismes de DPC, laboratoires, complémentaires santé, assurances, …

Comment peut-on faire pour se libérer de tout cela ?

Pour rappel, ReAGJIR a déjà publié une fiche sur les publicités ambiguës. Elle permettait d’alerter sur les différents modes opératoires utilisés par les entreprises pour nous proposer des services moyennant rétribution le plus souvent disproportionnée voire même sans aucun service fourni.

2 types de publicités sont le plus souvent rencontrés :

  • Celles jouant sur la proximité de leurs noms avec ceux d’organismes officiels (acronyme identique où présence de données officielles) pour faire signer un contrat payant.
  • Celles jouant sur les annuaires, où est demandé de confirmer des coordonnées, avec tampon et signature, document qui fait alors office de contrat d’engagement dans des termes les plus fous rendant le plus souvent ardue la renonciation. La période de l’installation est une période à risque avec la gestion administrative pesante qui s’y associe.

Il s’agit donc dans un premier temps de lire attentivement les documents, de demander de l’aide ou des explications surtout lorsqu’un paiement est demandé afin de vérifier la validité du contrat.

Nouveauté : la formation DPC en ligne !

Nombreux sont les médecins harcelés par téléphone pour s’inscrire à des formations de DPC en ligne. D’ailleurs à ce jour, 5 organismes de la région PACA ont fait l’objet d’information au procureur de la République suite a des pratiques commerciales agressives voire menaçantes.

L’agence nationale du DPC (ANDPC) rappelle que seul le professionnel de santé doit créer son compte personnel sur le site mondpc.fr et ne doit en aucun cas transmettre ses identifiants aux organismes de DPC, comme conseillé par certains démarcheurs pour faciliter « l’inscription ».

Elle rappelle également qu’elle ne téléphone jamais aux professionnels de santé pour leur proposer de s’enregistrer à des actions et donc conseille de rester vigilant en cas d’appel en leur nom. Enfin, il est bien sûr conseillé de signaler tout démarchage qui semble suspect via le site de l’agence.

Redevenir anonyme

Pour éviter tout démarchage il est possible de faire une demande à l’INSEE pour retirer son nom et numéro de téléphone du répertoire SIRENE, consultable librement sur leur site.

Conformément à l’article A123-96 du Code de commerce, chaque personne physique inscrite au répertoire SIRENE comme entrepreneur individuel peut choisir de rendre publiques ou non les données qui la concernent.

Pour se retirer du répertoire, il suffit simplement de suivre la procédure indiquée sur le site de l’INSEE.

Il est aussi nécessaire de contacter les sites avec annuaires en ligne pour leur demander de supprimer les infos nous concernant.

Gardons les cookies pour le goûter !! 😉

  • mars 13, 2020
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Municipales

Les jeunes médecins proposent des solutions

Communiqué ReAGJIR – Paris, le 10 mars 2020.

J-5 avant le début des élections municipales, et l’accès aux soins tient une place importante dans les programmes des maires : tous s’en préoccupent et certains vont rivaliser de propositions, parfois inadaptées, pour essayer d’avoir leur médecin généraliste. ReAGJIR, le syndicat représentatif des généralistes remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique, partage sa vision du système de soins.

Moins de médecins, nouvelle échelle

« Pour commencer il faut bien comprendre que nous allons continuer à perdre environ 1 000 médecins généralistes par an quand la population, de son côté, vieillit. L’accès aux soins sera de plus en plus difficile jusqu’en 2025, et ce aussi bien en ville qu’en milieu rural. », rappelle Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. Les jeunes médecins en sont parfaitement conscients : c’est leur quotidien et, contrairement à ce qu’on peut lire parfois, ils s’en inquiètent. La première difficulté aujourd’hui est d’accepter un changement d’échelle dans le système de soins, nécessaire pour une prise en charge efficace et équitable des patients. Chaque village, chaque ville ne pourra pas avoir son médecin généraliste : il n’y en a pas assez. « Aujourd’hui il faut réfléchir à une prise en charge globale d’un bassin de patients par un ensemble de professionnels de santé qui travaillent en réseau et communiquent. C’est d’ailleurs le principe des CPTS, Communautés Professionnelles Territoriales de Santé, créées par la loi Ma Santé 2022, nouveaux échelons de prise en charge des patients à mettre en place, développer et sur lesquels s’appuyer. », défend Barbara Trailin, Vice-présidente de ReAGJIR. L’enjeu ne sera pas d’attirer son médecin pour ses administrés mais de repenser l’accès aux soins à plus large échelle pour en faire bénéficier le plus grand nombre et assurer une permanence des soins.

Une méconnaissance des jeunes médecins

Autre problème observé parfois : la méconnaissance ou mauvaise connaissance des jeunes médecins et de leurs aspirations. « Pouvoir faire des activités ludiques ou profiter d’avantages en nature, c’est sympa, mais jamais ça ne déterminera un projet d’installation chez un jeune diplômé. Ce qui l’intéresse avant tout c’est son quotidien professionnel et personnel : y a-t-il un hôpital de proximité ? d’autres professionnels de santé ? travaillent-ils ensemble ou chacun de leur côté ? y a-t-il internet ? des services de proximité ? mon conjoint trouvera-t-il un travail ? y a-t-il une crèche ou une école ? Autant de questions qui seront déterminantes pour que l’installation se fasse dans de bonnes conditions et sur la durée. », explique Laure Dominjon. Pas d’excès, pas de surenchères. Un médecin s’installe en général dans une région qu’il connaît : l’externat, l’internat et le remplacement sont entre autres faits pour découvrir un territoire et un mode d’exercice (libéral, salarié, exercice mixte).

Des solutions existent

La coercition n’est toujours pas la solution : forcer un jeune médecin à s’installer quelque part est le meilleur moyen de le dégoûter au mieux de l’exercice libéral au pire de son métier. Des pays voisins comme l’Allemagne l’ont tenté, sans succès. La meilleure solution est d’attirer les jeunes dans les territoires, et ce avant même qu’ils commencent leurs études de médecine. Quand ils sont étudiants ensuite, externes ou internes, les aider dans leurs déplacements ou leurs hébergements entre autres peut favoriser leur découverte du territoire. Ce sont aussi les médecins qui les accueillent pour les former, maîtres de stage des universités, qui peuvent être accompagnés par les élus. « Un externe, interne ou remplaçant qui apprécie un territoire ou une façon de travailler se projettera plus facilement dans son installation. Et lors de celle-ci, les élus peuvent accompagner le projet professionnel et personnel en présentant les interlocuteurs importants au bon déroulement de cette installation, en aidant à la mise en relation entre professionnels de santé, éventuellement en proposant des aides le temps que l’activité fonctionne, en facilitant l’exercice mixte (cabinet en ville et permanence en PMI par exemple), etc. », détaille Barbara Trailin.

Conscients et soucieux de cette difficulté d’accès aux soins que rencontrent tous les Français, ReAGJIR, le syndicat représentant les étudiants en médecine (ANEMF), et celui représentant les internes en médecine générale (ISNAR-IMG) ont décidé de se mobiliser afin de sensibiliser leurs confrères et d’avancer aux côtés des élus pour appréhender au mieux les enjeux de l’installation et agir grâce à des propositions concrètes, à travers un guide.

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 – pauline.saintmartin.rp@gmail.com

Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 – annelise.villet.rp@gmail.com

Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 – president@reagjir.com

http://www.reagjir.fr/wp-content/uploads/2020/03/200310-Communiqué-ReAGJIR-Municipales.pdf

  • mars 10, 2020
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  • Communications de ReAGJIR, Communiqué de Presse
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CoViD-19 : on fait quoi ?

Le virus SARS-CoV-2, responsable de l’infection Covid-19, se propage en France et de nouveaux cas sont recensés tous les jours. Aujourd‘hui, nous sommes au stade 2 de la stratégie de réponse sanitaire : il s’agit de limiter la propagation du virus sur le territoire.

Où trouver des sources d’informations fiables et actualisées à destination des professionnels de santé ?

ReAGJIR a identifié trois sources principales :

  • Le site du gouvernement présentant les recommandations pour la santé des personnes (définition infection Covid-19, consignes sanitaires) ainsi qu’en cas de départ ou retour de voyage (affiches et flyers à destination des patients).
  • Le site de la Direction générale de la santé (DGS) est à destination des professionnels de santé et permet de s’inscrire pour recevoir les messages d’alertes concernant le coronavirus.
  • Le site de Santé Publique France recense les bulletins épidémiologiques, les documents et outils nécessaires à la prise en charge des patients (définition infection Covid-19, consignes en cas de cas suspect ou confirmé, prise en charge des cas contacts, …), des affiches pour informer les patients.

Le matériel

Du matériel de protection doit être disponible pour les professionnels de santé ambulatoires (masques chirurgicaux, solutions hydroalcooliques, gants, …) dans les prochains jours. Les approvisionnements concernant les masques chirurgicaux sont en cours en pharmacie d’officine. Ils sont exclusivement réservés aux professionnels de santé sur présentation de la Carte de professionnel de santé, et aux patients fragiles, sur indication médicale et sur ordonnance.

Quelles indemnités en cas d’arrêt pour les patients ?

En cas de mise en quatorzaine préventive ou de maladie avérée, des indemnités journalières sont prévues pour les salariés.

Les parents contraints de rester chez eux pour garder leur enfant suite à la fermeture des établissements scolaires ou crèches peuvent bénéficier d’un arrêt de travail indemnisé. L’Assurance-maladie a mis en place un télé-service pour permettre aux employeurs de déclarer un arrêt de travail en ligne pour ces salariés. Il ne s’agit pas d’un arrêt-maladie et il ne doit pas être délivré par le médecin généraliste.

Quelles indemnités en cas d’isolement préventif ou maladie avérée pour les médecins ?

Pour le médecin salarié, mêmes conditions que pour les patients salariés : pas de délai de carence en cas d’arrêt pour isolement préventif ou garde d’enfant, 3 jours de carence si arrêt-maladie.

Pour le médecin libéral, idem concernant les types d’arrêt et les délais de carence, le montant de l’indemnité s’élèvera à 112 € brut/jour (à partir du 1er février 2020). Pour cela, il faut contacter l’Assurance-maladie au 08 11 70 71 33.

Quelle stratégie en cas de phase épidémique ?

En cas de stade 3, phase épidémique, l’objectif sera d’atténuer la circulation active sur le territoire national. Les médecins généralistes et les autres professionnels de santé ambulatoires seront les 1ers maillons de la prise en charge : prise en charge ambulatoire des cas « sans critères de gravité », orientation hospitalière des cas « avec critères de gravité physiques ou sociaux » et protection des populations fragiles.

Dans le cadre de cette 3e phase nous vous proposons (jeunes médecins installés ou remplaçants) de participer à un sondage sur les mesures que vous avez prévus ou seriez prêts à mettre en place pour participer à la prise en charge de cette épidémie.

  • mars 6, 2020
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  • La Minute de ReAGJIR
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