LES AXES A TRAVAILLER
Avec le CNOM
Il faudrait que le médecin remplaçant obtienne son numéro RPPS avant le début de ses remplacements et que sa CPS lui soit délivrée rapidement dès le début de son activité libérale.
La CPS devrait être unique tout au long de la vie professionnelle du médecin, mise à jour si changement d’activité sans en recevoir une autre systématiquement.
La procédure de changement de CPS au cours d’un remplacement se doit d’être simple, ce qui implique de travailler avec les CPAMs et TOUS les éditeurs de logiciels médicaux.
En cas d’absence de Carte Vitale, ne pourrait-on pas inscrire sur les feuilles de soins, le nom et prénom du médecin remplaçant et son seul numéro RPPS ? Puisque ce numéro représente et contient toute l’identité du médecin.
Il pourrait également, en cas de remplacement dans l’urgence, débuter sans CPS. Il faut réfléchir techniquement à comment faire, sur un plan logistique informatique.
La CPS
Conventionner les médecins remplaçants ne va pas sans l’obtention d’une CPS, puisqu’il s’agit d’une usurpation d’identité.
La procédure doit être simple pour le médecin installé et le remplaçant lors du changement de la CPS dans les terminaux SESAM-Vitale. Un travail doit être fait avec TOUS les éditeurs de logiciels médicaux, pour un paramétrage facile et gratuit d’accès.
L’information doit être reprise et retravaillée par les CPAMs locales.
Une étude sur la CPS permettrait de faire l’état des lieux sur son utilisation actuelle et de renforcer la communication à ce sujet.
La CNAM
Objectif :
Amener les arguments de lisibilité d’activité de soins et de prescription d’une population médicale
non négligeable, qui offre une continuité des soins.
Le médecin remplaçant ne pouvant techniquement commander et avoir ses propres ordonnances, il serait validé par le simple numéro RPPS sur les documents Cerfa et ordonnances appartenant au médecin installé.
Comment cela se passerait avec les autres feuillets Cerfa papiers ?
Le médecin remplaçant aurait son interface Ameli Pro et pourrait faire des arrêts de travail/Protocole
de soins/AT via son propre nom.
Le ministère des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des femmes
Lisibilité
En identifiant chaque remplaçant, on mesurerait son activité et il serait possible d’identifier les territoires où l’on manque de remplaçants et d’adopter, en regard, des mesures d’attractivité.
De plus, en observant les lieux de remplacement les plus plébiscités (ville ou campagne, cabinets de groupe ou exercice isolé, …), on préciserait un peu plus encore les aspirations professionnelles des jeunes médecins ce qui permettrait d’accroitre la pertinence des mesures à mettre en place.
Il est souvent reproché aux remplaçants d’être dans l’ombre, de n’être d’aucune visibilité. Or, cette demande de conventionnement des remplaçants témoigne au contraire de leur volonté de transparence. Ils ne craignent pas que l’on puisse identifier clairement leur activité et revendiquent au contraire d’être visibles.
Générer l’attractivité pour le libéral
Les idées reçues, et largement en circulation, sur les médecins généralistes remplaçants sont généralement péjoratives et concourent à donner une image peu valorisante de ces professionnels. Au terme de leur internat, les jeunes généralistes disposent de multiples possibilités d’exercice. Il est légitime qu’ils optent pour une activité reconnue, valorisante.
Les quelques données aujourd’hui accessibles témoignent que les installations en ambulatoire sont majoritairement le fait de médecins ayant auparavant réalisé des remplacements.
A de très rares exceptions, le remplacement n’est qu’un statut transitoire.
85 % des remplaçants s’installent et près de 100 % des installés sont des anciens remplaçants.
Les remplaçants constituent donc le pool de l’offre de soins primaires ambulatoires de demain. Il faut donc impérativement le maintenir et s’attacher à « attirer » les jeunes généralistes vers cet exercice.
Impliquer les remplaçants dans le paysage sanitaire et les identifier comme professionnels à part entière est nécessaire à l’attractivité du statut de remplaçant. Il faut donc officialiser la place des remplaçants dans le système de soins. Le conventionnement est un moyen incontournable pour y arriver.
Impliquer les futurs médecins dans les réflexions sur le système de soins
Aux dires de tous, la problématique de la démographie médicale, et en particulier celle de l’attractivité de l’exercice de la médecine générale ambulatoire, est criante.
Qui mieux que les remplaçants peuvent témoigner des points de levier pour générer des installations ? Chaque génération a ses aspirations professionnelles et il parait difficilement concevable que les discussions et mesures relatives à l’organisation des soins d’aujourd’hui et de demain n’incluent pas les premiers concernés.
BIBLIOGRAPHIE
1. http://www.irdes.fr/EspaceDoc/DossiersBiblios/HistoriqueConventionsMedicales.pdf
2. http://www.cmu.fr/fichier-utilisateur/fichiers/Convention%20medicale_26-07-2011.pdf
3. http://www.conseil-national.medecin.fr/article/atlas-de-la-demographie-medicale-francaise-2013- 1327
4. http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/5962-PGP