Communiqué de presse commun, ANEMF, ISNAR-IMG et ReAGJIR
Paris, le 21 octobre 2019,
Le 11 octobre 2019, la Direction Générale du Trésor a sorti un rapport proposant de “nouvelles mesures” pour améliorer l’accès aux soins. Sans surprise, celles-ci consistent en un conventionnement sélectif ou encore le repêchage d’étudiants contre une obligation d’installation en zones sous-denses. Idées déjà décriées et sur lesquelles les parlementaires ont déjà émis leurs doutes.
Les auteurs du rapport avancent que le Contrat d’Engagement de Service Public (CESP) serait un dispositif qui n’a pas fait ses preuves et proposent une mesure qui s’y apparenterait. Elle permettrait à certains étudiants non admis en deuxième année de poursuivre leurs études médicales à la condition d’exercer en zones sous-denses pendant dix ans. À l’aube des réformes des études de santé prônant l’orientation intelligente, ce genre de proposition est incompréhensible : il est prématuré et inadapté de se lancer dans de nouvelles mesures sans permettre aux précédentes de faire leurs preuves.