• Accueil
  • Contact
ReAGJIR
  • Covid-19
  • J’exerce
    • Mes contrats
    • Mon matériel
    • Mon réseau
      • Soins infirmiers
      • Kinésithérapie
      • Ergothérapeute
      • Sage-femme
      • Pharmacien
      • Orthophonie
      • I.P.A.
    • Mes prescriptions
      • Certificats médicaux
      • Sport & santé
      • Hospitalisation sans consentement
      • Garde à vue
    • Ma rémunération
      • ROSP
      • Nouveaux Modes de Rémunération
    • Mon beau métier
  • Je remplace
    • Mes débuts
    • Où remplacer ?
    • CPS
    • Mes charges
      • CARMF
      • URSSAF
      • Calculateur
      • Micro-BNC
  • Je m’installe
    • Mes débuts
    • Mon cabinet
    • Ma protection sociale
      • Prévoyance
      • Retraite
      • Médecin et parent
    • Mes aides en cas de difficultés
  • J’enseigne
    • Mes débuts
    • Le séminaire des chefs
  • Je m’engage
    • Notre syndicat
      • Historique
      • Organigramme
      • Statuts
    • Nos régions
    • Nos actions
    • Les Rencontres
      • Les 8e Rencontres
      • Les 7e Rencontres
      • Les 6e Rencontres
      • Les 5e Rencontres
      • Les 4e Rencontres
    • Adhérer
  • Coin presse
    • Grand Débat National
    • Communiqués de presse
      • Conventionnons les remplaçants
        • L’etude Remplact
      • la coercition une fausse bonne idée
      • Les URPS
    • Dossiers de presse
      • Rémunération
      • R.O.S.P.
        • Enquête
        • En pratique
      • Tiers payant généralisé
        • ACS et tiers-payant intégral
        • Évolutions au 01/07/16
      • Négociations conventionnelles
        • Point d’étape
        • Point d’étape n°2
        • À propos de la (nouvelle) Convention Médicale
      • Droit de grève
    • Documents de propositions
      • Débuts d’exercice
      • Recertification
      • Accès aux soins
      • Charte éthique
      • Télémédecine
      • Rémunération
      • ROSP
    • On parle de nous
    • Archive des sondages

Communiqué de Presse

L’ensemble des communiqués de presse de ReAGJIR

Non à l’absence de reconnaissance des médecins remplaçants pendant la crise Covid-19 !

La mise en place d’une indemnité de compensation des charges pour les médecins libéraux ne concerne pas aujourd’hui les médecins remplaçants. La pratique de la médecine libérale ainsi que ses contraintes sont pourtant du même ordre, quelles que soient les modalités d’exercice : collaboration, installation, remplacement ; en cabinet, au sein d’un établissement de santé… Ainsi les réponses à apporter aux conséquences de la pandémie de Covid-19 doivent, elles aussi, être équivalentes pour tous les médecins libéraux !

La perte d’activité ne doit pas se transformer en cataclysme économique pour les confrères remplaçants, qui de surcroît ont répondu présent durant cette période de déstabilisation des cabinets médicaux.

L’absence de données économiques invoquée par la CNAM ne doit pas servir d’argument pour se soustraire à la nécessité d’accompagnement financier pour les médecins remplaçants. Cet accompagnement pourra se faire sur un mécanisme équivalent à celui proposé par la CNAM pour les médecins libéraux installés en tenant compte du chiffre d’affaires moyen des remplaçants constaté en 2019, de leur taux de charge et de leur perte d’activité.

Soutenir les remplaçants, c’est aussi et surtout soutenir la jeune génération qui représente l’avenir de notre profession et sans laquelle le système de santé de demain ne pourra se construire.

La CSMF, ReAGJIR, la FMF, l’ISNAR-IMG, MG France, l’ISNI et Jeunes Médecins demandent donc à la CNAM de mettre en place rapidement un plan de compensation de perte d’activité des médecins remplaçants.

Contacts presse :
Dr. Jean-Paul ORTIZ, président de la CSMF | 06 07 86 08 83 – jp.ortiz@csmf.org
Dr. Laure DOMINJON, présidente de ReAGJIR | 06 42 18 40 14 – president@reagjir.com
Dr. Jean-Paul HAMON, président de la FMF | 06 60 62 00 – president@fmfpro.org
Marianne CINOT, présidente de l’ISNAR-IMG | 06 73 07 53 01 – president.isnarimg@gmail.com
Dr. Jacques BATTISTONI, président de MG France | 06 62 61 09 99 – president@mg-france.fr
Justin BREYSSE, président de l’ISNI | 06 50 67 39 32 – president@isni.fr
Dr. Emanuel LOEB, président de Jeunes Médecins | 06 50 93 64 60 – president@jeunesmedecins.fr

  • mai 28, 2020
  • 5
  • 506
  • Communiqué de Presse
  • More

Impact financier du Covid-19

Les jeunes généralistes touchés de plein fouet par la crise

Paris, le 19 mai 2020. Depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, les médecins généralistes sont en première ligne et insuffisamment protégés. Ils ont très rapidement réorganisé les soins ambulatoires pour pouvoir recevoir à la fois les patients suspects d’être atteints du Covid-19 et les autres, que ce soit au moyen d’aménagement de leurs locaux, de plages horaires spécifiques, mais aussi par la mise en place de téléconsultations… Le tout en s’adaptant régulièrement aux dernières recommandations. Pourtant, l’activité et les revenus des médecins libéraux ont été fortement touchés par cette pandémie. Entre le 24 avril et le 9 mai, ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et chefs de clinique), a réalisé un sondage pour en mesurer l’impact financier. Diffusé largement auprès des jeunes médecins généralistes, il a finalement recueilli 1 375 réponses exploitables. ReAGJIR revient sur les conséquences financières de cette crise.

Remplacements annulés, remplaçants précarisés

Tout d’abord, le sondage révèle que 68,3% des répondants remplaçants avec un remplacement prévu en mars et/ou avril ont vu au moins un remplacement annulé, dont plus de la moitié (53,6%) alors qu’ils avaient pourtant déjà signé un contrat avec leur remplacé. 42,1% des remplaçants sondés ont même eu au moins 2 remplacements annulés.

« Ces chiffres inquiétants sont révélateurs de la précarité du statut de remplaçant et du peu de considération qu’on lui porte. », déplore Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Et plusieurs font part en commentaires de leur inquiétude de voir ces annulations se poursuivre encore pendant plusieurs mois. »

Libéraux tous touchés, installés comme remplaçants

D’après le sondage, ils sont autant de généralistes installés que de généralistes remplaçants à être impactés par la crise du Covid-19, et ce à hauteur de 92,4%. Sur 1 366 répondants, cet impact a été mesuré sur les mois de mars et avril. Il représente une perte moyenne de chiffre d’affaires de -41,4% en mars et -53,7% en avril chez les remplaçants1, et une perte moyenne de chiffre d’affaires de -35,6% en mars et -45,6% en avril chez les installés. Cette perte de chiffre d’affaires, tous libéraux confondus, est en moyenne de -40% en mars et -52% en avril.

« Ces chiffres révèlent l’impact concret de cette crise sur les revenus des médecins libéraux. Ils sont tous concernés et cela est sans doute en partie lié au fort renoncement aux soins constaté pendant le confinement. », commente Laure Dominjon.

Aides méconnues, peu sollicitées

Que ce soit en mars ou en avril, les répondants au sondage sont nombreux à ne pas avoir eu recours au Fonds de Solidarité car ils ne connaissaient pas cette aide ou ne pensaient pas être éligibles : ils sont pourtant 52,4% dont le chiffre d’affaires avait baissé en mars de plus de 50%, et 72,6% en avril. La Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France (CARMF) a elle aussi été très peu sollicitée, par seulement 2,6% des répondants y cotisant en mars et 4,3% en avril. Plus de 60% des répondants éligibles qui n’ont rien demandé ignoraient l’existence de cette aide (report de cotisations, Fonds d’Action Sociale). Sur l’ensemble des répondants seulement 31 personnes ont sollicité leur prévoyance et ils sont 147 à avoir indiqué ne pas avoir de prévoyance du tout, soit 10,4% des répondants. Et donnée peu réjouissante, 31% des répondants jugent leur avenir incertain voire inquiétant.

« Nous voyons bien, à la lumière de ces chiffres, qu’il y a une forte méconnaissance des aides disponibles, que ce soit pour les remplaçants ou les installés. Et le problème va plus loin : si le 29 avril, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) a arrêté son calcul des aides à destination « des professionnels de santé libéraux conventionnés en perte d’activité », cette aide est inadaptée aux jeunes installés (le calcul est clairement à leur désavantage) et elle exclut en plus totalement les remplaçants. Ces aides sont le reflet d’un système inégalitaire où il vaut mieux être médecin installé de longue date que jeune installé ou remplaçant. Il y a peut-être différents niveaux de médecins ? », s’étonne Laure Dominjon. « Autre problème appuyé par ce sondage : trop de remplaçants n’ont pas de prévoyance, ce qui est dangereux pour eux compte tenu de leur précarité. »

ReAGJIR regrette que les remplaçants soient encore et toujours les grands oubliés de la crise. « Bien qu’indispensables à la permanence des soins et au bon fonctionnement de notre système de santé, ils restent exclus de la majorité des aides. Avec une faible protection sociale, des revenus irréguliers, peu ou pas de trésorerie d’avance, leur situation est déjà compliquée. Si on ajoute à cela les annulations de contrats, la perte conséquente de revenus et la méconnaissance ou l’inéligibilité à la majorité des aides, il leur reste peu de recours. Nous leur recommandons de se tourner vers tous les leviers possibles selon leur statut : Fonds de Solidarité, URSSAF, CARMF, CNOM, banque, assurance… Nous souhaitions réaliser ce sondage pour avancer, à la lecture de ces chiffres, ensemble sur une meilleure indemnisation de la perte d’activité, adaptée à tous les médecins libéraux. », conclut Laure Dominjon.

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 – pauline.saintmartin.rp@gmail.com

Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 – annelise.villet.rp@gmail.com

Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 – president@reagjir.com


1 Sachant que les remplaçants ont souvent un décalage entre le chiffre d’affaires encaissé et les actes effectués le même mois.

  • mai 19, 2020
  • 5
  • 693
  • Communiqué de Presse
  • More

Indemnisation des médecins libéraux

Les remplaçants encore exclus !

Paris, le 4 mai 2020. La pandémie Covid-19 en France a un véritable impact sur l’exercice des médecins libéraux, qu’il s’agisse de leur activité ou de leurs revenus. Mercredi 29 avril le ministère des Solidarités et de la Santé a annoncé une aide à destination « des professionnels de santé libéraux conventionnés en perte d’activité » dont le calcul a été arrêté avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM). Si ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés et chefs de clinique), se réjouit de cette aide, il déplore en revanche que les remplaçants, déjà précaires, soient exclus du dispositif.

« Nous sommes contents que la CNAM nous ait entendus sur le fait que les charges pèsent particulièrement lourd pour de jeunes installés car leur activité est plus récente, sans compter qu’ils ont souvent en parallèle un prêt à rembourser et des enfants en bas âge. Le taux de charges complémentaire accordé, de 5%, pour le calcul est un geste salutaire mais insuffisant : dans les meilleurs des cas, l’indemnité versée permettra tout juste de payer ses frais professionnels mais pas nécessairement personnels. 10% nous aurait paru plus adapté mais c’est déjà un début. », reconnaît Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR.

Mais ils sont où les remplaçants ?

Le remplaçant, ce médecin qui supplée les médecins installés pour leur permettre de se former ou de se reposer, est un maillon indispensable au bon fonctionnement de notre système de santé. Sans remplacement pas de continuité de soins, pas de possibilité pour des jeunes médecins de découvrir un territoire ou un mode d’exercice. Pourtant, une fois encore, il est précarisé. Dès le début de la crise sanitaire, les médecins généralistes, installés comme remplaçants, toujours en 1ère ligne, se sont massivement mobilisés pour assurer le suivi des patients, suspects ou non de Covid-19. Le système de soins ambulatoire s’est réorganisé très rapidement pour pouvoir faire face à cette crise sans précédent.

Pour proposer aux médecins libéraux installés une indemnisation qui leur paraisse adaptée, le Ministère et la CNAM ont collecté et croisé des informations concernant leurs revenus et leurs charges, émanant de différentes sources (DREES, URSSAF, impôts…). « L’Assurance Maladie se justifie de cette exclusion des remplaçants par le fait qu’elle n’a pas accès aux informations concernant leurs revenus et taux de charge. », explique Laure Dominjon. « Une réponse surprenante quand on sait que normalement l’ACOSS (union des URSSAF) et les impôts doivent les avoir : les remplaçants s’inscrivent auprès de ces organismes quand ils commencent à exercer, ainsi qu’auprès de la CNAM[1], en précisant bien leur statut. Il semblerait que l’ACOSS n’ait identifié à ce jour que 1 500 remplaçants libéraux, ce qui est très loin du compte ! Entre les données compilées par ces différents organismes il devrait être possible d’identifier la majorité des remplaçants libéraux. Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a aussi des informations (noms et nombre) les concernant, mais il les dit inexploitables. » Le problème c’est que la CNAM ne peut pas avancer sans plus de données…

Une précarisation des remplaçants déjà en difficulté

Une grande partie des remplaçants se retrouve sans revenus car, au vu de la baisse d’activité due à l’épidémie, il y a eu une annulation massive de remplacements à partir de mi-mars. D’après un sondage mené en ce moment par ReAGJIR, avec déjà près de 1100 répondants, 67% ont vu au moins 1 remplacement annulé dont la moitié portait sur des contrats signés. « Déjà précaires avec une faible protection sociale, des revenus irréguliers, donc peu ou pas de trésorerie d’avance, les remplaçants ne se verront en plus verser aucune aide. », regrette Laure Dominjon. « Ils sont les plus touchés et aucune compensation ne leur est proposée à ce jour, ce n’est pas normal ! »

Les plus précaires d’entre eux, les remplaçants non thésés, ou ceux ayant créé leur activité en 2019 et ayant perçu peu ou pas de revenus, ne remplissent pas les critères pour bénéficier des principales aides comme le Fonds de Solidarité national qui compare un mois au même mois de l’année précédente. Par ailleurs, ceux non thésés ne cotisant pas à la CARMF ne peuvent lui demander de l’aide non plus. Laure Dominjon ajoute : « Beaucoup de remplaçants sont malheureusement sans prévoyance et il est très peu probable qu’une banque leur prête de l’argent ou que leur assurance couvre leurs pertes. D’autant plus que le statut est très mal connu. Nous recommandons aux remplaçants de se tourner vers toutes les aides auxquelles ils pourraient être éligibles (Fonds de Solidarité, CARMF, banque, assurance…). Sinon que leur restent-ils ? Nous espérons que l’entraide ordinale pourra potentiellement aider les plus touchés. Et bien sûr que la CNAM pourra proposer rapidement une aide malgré les difficultés de récupération des données essentielles. On pourrait aussi imaginer que les ARS ayant signé des contrats (CESP, PTMR[2]) avec des remplaçants pourraient leur faire une avance de trésorerie s’ils le demandent ou que les conditions du Fonds de Solidarité soient aménagées (chiffre d’affaires mensuel proratisé, diminution du seuil de perte d’activité).  »

Pour conclure, ReAGJIR invite les remplaçants à s’identifier auprès de la CNAM, de l’URSSAF, du CNOM et à déclarer leurs revenus 2019 à l’URSSAF et aux impôts, si ce n’est pas déjà fait, ou encore à vérifier que leur situation est correctement déclarée auprès de ces organismes.

Peut-être qu’une meilleure identification permettrait de déclencher rapidement une compensation financière pour les remplaçants libéraux touchés aussi de plein fouet par cette crise. « Nous avons toujours le désagréable sentiment qu’il existe deux niveaux de professionnels de santé : les installés et les remplaçants. Ces derniers, pas vraiment considérés comme des médecins libéraux à part entière, sont indirectement affiliés à la Convention médicale et se plient aux contraintes qui y sont liées mais n’en voient en revanche que peu d’avantages. », se désole Laure Dominjon. « Nous sommes très inquiets pour les remplaçants et leurs perspectives d’avenir. D’après notre sondage en cours, nombreux sont ceux qui ne sont pas sûrs de s’en sortir d’ici la fin de l’année et un grand nombre se pose la question du choix du libéral comme exercice. Nous espérons que le Ministère et la CNAM ne les laisseront pas tomber. »

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr
ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse
Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 – pauline.saintmartin.rp@gmail.com
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 – annelise.villet.rp@gmail.com
Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 – president@reagjir.com


[1] La CNAM prend en charge une partie des cotisations sociales des remplaçants indirectement conventionnés en échange de la réalisation d’actes au tarif conventionné.
[2] Contrat d’Engagement de Service Public (CESP), Praticien Territorial Médical de Remplacement (PTMR

http://www.reagjir.fr/wp-content/uploads/2020/05/200503-CP-Covid19-remplacants-exclus.pdf

  • mai 4, 2020
  • 3
  • 566
  • Communiqué de Presse
  • More

Coronavirus Téléconsultations : succès et limites

Paris, le 28 avril 2020. Depuis le début de la pandémie Covid-19 en France et l’annonce du confinement le 16 mars, la téléconsultation connaît un vrai succès, avec un nombre croissant de médecins qui l’utilisent. En médecine générale, les cabinets libéraux, maisons de santé et centres de santé se sont adaptés pour pouvoir la proposer aux patients comme alternative à une consultation classique. ReAGJIR, le syndicat représentatif des généralistes remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique, revient sur l’intérêt de la téléconsultation et les freins auxquels elle se heurte.    

Ce que permet la téléconsultation en médecine générale

« En cas symptômes, suspects de Covid-19 ou autres, il est recommandé de contacter son médecin traitant par téléphone ou de prendre rendez-vous en téléconsultation. C’est le médecin qui affine ensuite la nécessité d’une consultation en cabinet ou en téléconsultation si le premier échange s’est fait par téléphone. Si elle présente l’avantage de pouvoir observer le patient et certains signes non verbaux, elle ne permet pas d’en savoir autant qu’une consultation physique. Souvent c’est toutefois suffisant et cela aura permis aux patients d’être tout de même suivis et de conserver le lien patient-soignant. », explique Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR.

La téléconsultation est un outil d’évaluation très utile en ces temps de confinement : grâce à elle le médecin peut évaluer s’il y a une urgence concernant l’état du patient ou la nécessité d’une consultation physique. S’il est plus facile de suivre un patient déjà connu car le soignant peut comparer son état à celui qu’il a « habituellement », la téléconsultation permet aussi de rassurer les patients, d’assurer un soutien psychologique et d’établir un dialogue, ce dont beaucoup ont besoin en ce moment. Évidemment les téléconsultations doivent se faire de préférence avec un logiciel agréé qui garantit la confidentialité et la sécurité des données, de l’envoi d’ordonnance, etc. Pas plus compliqué que pour une consultation classique, le paiement sécurisé est possible via certains de ces logiciels agréés. D’autant plus que les modalités de facturation de la téléconsultation ont été assouplies avec notamment l’intégration du Tiers payant dans certaines conditions.

Les limites de la téléconsultation

La téléconsultation n’est pas la panacée pour autant et comporte des limites plus ou moins évidentes comme l’accès difficile à ce type d’outils pour les patients âgés, pour ceux qui ne sont pas équipés d’un écran, pour les patients non francophones, pour les personnes en situation de handicap, pour les patients et soignants en zone blanche[1] ou avec une mauvaise connexion internet …

La téléconsultation fonctionne de pair avec des téléservices et permet notamment aux soignants d’effectuer très facilement des démarches en ligne via Amelipro comme renseigner un arrêt de travail, une déclaration de grossesse, un nouveau patient en ALD (Affection Longue Durée). Tout est déclaré automatiquement à la Sécurité sociale néanmoins une copie devra être envoyée au patient par le médecin (par mail ou courrier). « En théorie tous les soignants y ont accès. Mais en réalité c’est loin d’être le cas ! Les remplaçants ne peuvent accéder à la téléconsultation sans contrat de remplacement préalable avec un médecin installé faisant de la téléconsultation et ne peuvent utiliser l’espace Amelipro car ils n’ont pas de numéro Assurance Maladie. Et les médecins salariés ambulatoires en sont exclus (Amelipro) ou y ont un accès limité. », déplore Laure Dominjon. « Dans le contexte actuel où il faut limiter les déplacements et où le travail des remplaçants a été facilité (assouplissement des modalités de contrats par le Conseil National de l’Ordre des Médecins), il est dommage de faire venir un patient pour récupérer un document ou de le lui envoyer par courrier. Il reste des efforts à fournir. »

En pratique

« Que ce soit en téléconsultation ou physiquement, on ne le dira jamais assez, il faut continuer à consulter en cas de pathologie nécessitant un suivi ou en cas de symptômes même si ce n’est pas le Covid-19, continuer à être en lien avec son médecin traitant. Les soignants se sont organisés au mieux pour assurer des consultations physiques dans les meilleures conditions et respecter les gestes barrières, ont mis en place des créneaux spécifiques pour ceux ayant des symptômes de Covid-19 afin de ne pas mélanger les patients, ne les recevoir que si nécessaire… », rappelle Laure Dominjon. « La téléconsultation est un outil indispensable dans le contexte de crise pandémique que nous traversons mais elle ne remplacera jamais totalement les consultations classiques et on ne peut pas exclure les patients pour qui elle ne peut s’appliquer ou ceux qui n’en veulent tout simplement pas. »

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

 

Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 – pauline.saintmartin.rp@gmail.com

Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 – annelise.villet.rp@gmail.com

Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 – president@reagjir.com

[1] Zone du territoire qui n’est pas desservie par un réseau, particulièrement de téléphonie mobile ou par internet

http://www.reagjir.fr/wp-content/uploads/2020/04/200428-Communiqué-ReAGJIR-Coronavirus-et-téléconsultations.pdf

  • avril 28, 2020
  • 5
  • 413
  • Communications de ReAGJIR, Communiqué de Presse
  • More

#Coronavirus #Covid19

Soyons tous responsables face à la pandémie

Communiqué – Paris, le 24 mars 2020.

« Pour nous aider, restez chez vous », voici une des demandes que l’on voit se multiplier ces derniers jours de la part des professionnels de santé. Car oui, même sans être médecin, chacun d’entre nous peut faire quelque chose : en ne faisant pas circuler les informations non vérifiées, en suivant les consignes de confinement, en respectant les consignes de recours à un avis médical …, soyons tous acteurs de la maîtrise de la pandémie et de sa disparition. ReAGJIR, le syndicat représentatif des généralistes remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique, revient sur les règles importantes à suivre.    

Stop aux fakenews !

Depuis l’apparition du coronavirus SARS-CoV-2, les questions de la population se multiplient ainsi que les réponses mais pas toujours sur les bons canaux ou par les bons experts. Que ce soit sur les réseaux sociaux, via des chaînes de mails ou l’envoi d’images par textos, nous avons tous reçu des conseils ou des informations qui ne sont pas fiables.

« Nous voyons passer de nombreuses recommandations à la provenance obscure. Cela est toujours vrai mais, en cette période, il est d’autant plus important de vérifier ses sources avant de les faire circuler à son tour. Souvent les fautes d’orthographe sont un premier indice mais le mieux est de demander l’avis d’un médecin ou encore mieux de suivre les instructions officielles qui, elles, sont garanties et vérifiées par les professionnels de santé. », explique Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR.

Il y a aussi eu des maladresses de la part des professionnels. Il est important que ces derniers interviennent et ne donnent leur avis que sur les éléments factuels et scientifiques qui relèvent de leurs compétences et non leur avis personnel sur la situation.

Dans ce tumulte, ReAGJIR tient à rappeler les deux sites d’informations fiables et mis à jour régulièrement. Les personnes peuvent sans crainte s’y référer, vérifier et comparer. Il y a tout d’abord celui du gouvernement[1] où l’on retrouve notamment les consignes sanitaires, celles de confinement ainsi que des questions/réponses sur le Covid-19. Celui de Santé Publique France[2] est aussi une mine d’informations sûres où l’internaute pourra trouver notamment les chiffres-clés et des interviews d’experts concernant le coronavirus. Il existe aussi un numéro de téléphone (24h/24, 7j/7) pour répondre aux éventuelles questions sur le virus : 0 800 130 000 (informations non médicales).

Quid des symptômes et de la prise en charge ?

Le coronavirus SARS-CoV-2 est un virus hautement contagieux. En moyenne, une personne infectée le transmet à 2 ou 3 personnes. Il est important de rappeler que dans 80 % des cas l’infection est bénigne et 5 % sont des cas sévères hospitalisés en soins intensifs. Actuellement, il est difficile d’identifier clairement une infection Covid-19 car les symptômes sont très variables, allant d’un simple rhume à un état grippal (à savoir fièvre, courbatures, fatigue intense). Des difficultés respiratoires peuvent être associées et de multiples cas de trouble de l’odorat ou de syndrome digestif (diarrhées, douleurs abdominales) ont été rapportés. De plus, l’intensité des symptômes n’est pas continue dans le temps : ils oscillent avec parfois une amélioration au bout de 2-3 jours puis de fréquentes ré-aggravations entre J+7 et 9 après l’apparition des premiers symptômes.

Ces différences font qu’il n’est pas évident pour le patient de savoir clairement s’il est atteint du coronavirus SARS-CoV-2 ou d’un autre virus. Afin de ne pas submerger les médecins et les hôpitaux, déjà très sollicités et qui vont l’être de plus en plus, il est conseillé de procéder comme suit :

  • En cas de symptômes légers à modérés, il est recommandé de contacter son médecin traitant ou un médecin généraliste de proximité.
  • Ne pas se rendre directement au cabinet de son médecin. Des plages horaires de consultations dédiées ont été créées, sans oublier la possibilité de passer par la téléconsultation.
  • En cas de suspicion d’infection Covid-19, il est important de se confiner strictement (pas de sorties) et de s’auto-surveiller.
  • N’appeler le 15 qu’en cas de signes de gravité, à savoir difficultés respiratoires, altération de la conscience, fièvre intense, ou pour toutes autres urgences vitales.

« On ne le répétera jamais assez, il est primordial de respecter d’une part les gestes barrières, notamment au sein du domicile et d’autant plus si une des personnes a des symptômes, ceci afin de protéger les autres. Et d’autre part le confinement pour limiter la contamination et, par voie de conséquence, le nombre de cas graves et de décès liés au Covid-19. », rappelle Laure Dominjon.

Pour conclure, ReAGJIR souhaite rappeler l’importance des dons de matériel de protection en ces temps de pénuries pour les professionnels de santé. Tout le monde peut donner : les municipalités, la population qui avant l’épidémie aurait acheté des masques, sur-blouses, gants non stériles, lunettes de protection, les professionnels qui ont fermé et en auraient encore (podologues, tatoueurs …), etc., toute aide, même de quelques masques, est la bienvenue. « Plus nous serons nombreux à respecter les consignes et suivre uniquement les informations fiables, plus nous soutiendrons notre système de santé et limiterons le nombre de cas graves hospitalisés. Nous savons qu’il a fallu du temps pour prendre la mesure de la gravité de la situation et que le confinement est une période compliquée mais une chose est certaine : c’est actuellement la méthode la plus efficace pour se protéger et protéger les autres. Nous comptons sur la population pour se mobiliser en conséquence. », conclut Laure Dominjon.

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 – pauline.saintmartin.rp@gmail.com

Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 – annelise.villet.rp@gmail.com

Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 – president@reagjir.com


[1] https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

[2] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-monde

http://www.reagjir.fr/wp-content/uploads/2020/03/200324-Communique-ReAGJIR-Covid19-le-vrai-du-faux.pdf

  • mars 24, 2020
  • 4
  • 786
  • Communiqué de Presse
  • More
Page 3 sur 31«12345…102030…»Dernière page »

Lettre d'information de ReAGJIR

loader

Votre adresse e-mail ne sera utilisée que pour vous adresser notre newsletter et des informations sur les actualités de ReAGJIR. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment en cliquant sur le lien dans la lettre d'information.

Adhérent au

LOGO CMG

Nos Partenaires

Logo Crédit Mutuel - Professions de santé Logo CIC

logo_fiducial
AGA-PL

Cabinet Reinmuth

 

 

Logo mdecine 3

 

Logo Prescrire

Les + lues

  • Comment prescrire la kinésithérapie en médecine générale ?

    12428 views
  • Aide à la Complémentaire Santé (ACS) : Tiers Payant Intégral Comment ça marche ?

    10006 views
  • Prescrire des actes et soins infirmiers en médecine générale

    9202 views
  • Renouvellement des ALD : le saviez-vous ?

    7592 views
  • Réquisition : comment se faire payer ?

    6450 views

Nuage de mots-clés

Accès aux soins Aménagement du territoire Assurance-Maladie Avignon CARMF CCU-MG Centre de santé Chefs de cliniques Coercition Collaborateurs Contrats convention Conventionnement Covid-19 diversification DPC exercice regroupé Forfait structure FUMG installation installés Jeunes installés Loi santé MESR Ministère de la Santé MSP médecine générale Pluri-professionnel Prescription protection sociale prévoyance REAGJIR Remplaçants Rencontres Nationales Retraite ROSP Régulation Rémunération salariat Santé soins primaires Syndicats séniors Tiers-payant Université Vaccination

Catégories

Actualités enseignement Actualités installés Actualités remplaçants Collège des Chefs Collège des Installés Collège des Remplaçants Communications chefs Communications de ReAGJIR Communications remplaçants Communiqué de Presse Discours Documents Documents de proposition Exercices Fiches pratiques Guides La Minute de ReAGJIR Non classé Presse Publications Rencontres rencontres nationales Syndicat

ReAGJIR 2015 - Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants

Design by Dankov