Soucieux d’améliorer l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire, les jeunes et futurs médecins s’associent pour proposer des solutions !

Obliger les jeunes médecins à s’installer sur un territoire qu’ils n’ont pas choisi et autres mauvaises idées

En période électorale, les propositions coercitives pour obliger les médecins à exercer “là où on a besoin d’eux”, reviennent systématiquement comme la solution miracle pour résoudre le problème des “déserts médicaux”.

Cette idée simple permettrait donc de régler un problème de répartition de l’offre de soin causé par “ces médecins qui ne veulent pas s’installer à la campagne alors qu’on a payé leurs études”. Problème qui ne devrait d’ailleurs pas exister car “il n’y a jamais eu autant de médecins en France”.

Avant de proposer un traitement, s’assurer de faire le bon diagnostic

Les projets de choisir à leur place le lieu d’exercice des médecins et les arguments pour le justifier ne résistent pas à un examen attentif du problème. Il s’agit avant tout d’une pénurie d’offre de soins et non d’un problème de répartition : déplacer les oasis dans un désert ne le transforme pas en forêt.

Partant de ce constat, les structures représentatives des jeunes médecins (étudiants, jeunes généralistes installés et remplaçants) ont travaillé ensemble pour proposer des solutions concrètes aux difficultés actuelles et à venir d’accès aux soins.

L’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF), l’InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine Générale (ISNAR-IMG) et le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (ReAGJIR) vous présentent les résultat de leurs travaux.

Bonne lecture !