Les 5e rencontres nationales des jeunes généralistes se veulent un temps fort de réflexion et de propositions émanant directement des jeunes médecins généralistes, pour qu’ils puissent exprimer leurs souhaits ainsi que leur vision de la médecine générale d’aujourd’hui et de demain. Chacune de ces réflexions est centrée par la question de l’offre et de la qualité des soins pour les patients sur le territoire. A partir de ces échanges, ReAGJIR déterminera ses grands axes de propositions à venir.
Ces rencontres permettront également d’apporter aux jeunes professionnels des outils et des informations pour leur exercice, avec la participation d’experts et de décideurs tant régionaux que nationaux.

article1

PLACE TO BE

Trois bonnes raisons d’assister à l’atelier « A quoi servent nos institutions ? »

Elles font partie de la vie du jeune généraliste, pourtant elles restent encore bien nébuleuses : qui sont donc ces institutions auxquelles on cotise sans trop savoir pourquoi ? Les réponses sont dans l’atelier « A quoi servent nos institutions », co-modéré par Jean-Baptiste Bleynie, représentant du Collège des Remplaçants à ReAGJIR, qui nous donne trois bonnes raisons d’y assister.

Raison n°1 : se défaire de ses préjugés

Savez-vous comment fonctionne le Conseil de l’Ordre, la CARMF, l’assurance maladie et l’Agence régionale de santé (ARS) ? Savez-vous ce qu’ils peuvent faire pour les généralistes, et inversement, ce que les généralistes peuvent faire pour eux ? Permettre aux jeunes installés ou remplaçants de mieux les connaître et de mieux appréhender leurs missions est l’objectif premier de l’atelier. L’occasion, donc, de remettre en cause ses idées reçues et de repartir avec une vision juste des choses.

Raison n°2 : rencontrer des personnes impliquées

Au programme de l’atelier, quatre témoins, dont des jeunes installés ou remplaçants qui pratiquent ces institutions sur le terrain, viendront raconter leur parcours et leur motivation à prendre part à cette partie de la vie) de la profession. Ils témoigneront en toute transparence et sans tabou de ce que cette participation leur apporte et de ce qu’elle leur demande en retour, et répondront bien sûr aux questions des participants.

Raison n°3 : découvrir de bonnes raisons de s’impliquer à son tour

« S’impliquer, c’est lever la tête du quotidien pour mener une action qui relève des politiques de santé publique, indique Jean-Baptiste Bleynie, et en prenant part à la réflexion sur la retraite, ou encore sur la déontologie, on peut parvenir à lever les difficultés que l’on rencontre dans l’exercice de son métier ». Qui sait, peut-être l’atelier parviendra-t-il à vous donner envie, à vous aussi, de vous impliquer pour mieux faire bouger les choses ?

 


 

 

article2

L’INTERVIEW

Jacques-Olivier Dauberton : « Ça va être bien ! »

A quelle sauce ReAGJIR va-t-il manger les participants de ses 5e Rencontres Nationales le 9 septembre prochain ? Jacques-Olivier Dauberton, président de ReAGJIR, qui ne manque ni d’humour ni d’arguments, nous propose un petit aperçu de l’état d’esprit des Rencontres.

 

Faisons un petit retour sur la philosophie des Rencontres ReAGJIR. C’est quoi l’idée ?

Comme leur nom l’indique, ReAGJIR est né de rencontres entre de jeunes généralistes sur des thèmes qui les concernent eux, comme l’installation, le remplacement. L’année dernière, par exemple, on a pu faire une mise au point sur le calcul de la ROSP, qui n’a rien d’évident pour les jeunes installés. Il existe bien sûr d’autres congrès, mais qui sont plus généraux. ReAGJIR, ce sont vraiment des sujets propres aux jeunes généralistes.

Qu’est-ce qui plaît aux participants, généralement ?

D’abord le côté très pratique des Rencontres, et ensuite leur côté convivial ! Pratique, parce que nous proposons des sujets très concrets, comme « Comment travailler avec un kiné ? ». Et convivial, parce que les Rencontres réunissent des personnes du même âge, qui ont les mêmes problématiques, et qui peuvent donc partager et échanger le temps d’une journée. Et pour les internes qui sont présents, c’est l’occasion d’avoir une meilleure image de la profession.

A quoi faut-il s’attendre pour les Rencontres 2016 ?

On garde notre état d’esprit et on profite qu’elles se tiennent juste après les négociations conventionnelles  pour interroger le Directeur de la CNAM, qui a été sollicité à ce sujet ! La décision partagée, sous quel statut exercer, la place des jeunes médecins à l’université (seront) sont quelques-uns des sujets qui seront abordés. On parlera aussi de l’interprofessionnel, parce que nous pensons que c’est l’avenir. Et comme d’habitude, on retrouvera des formations, des ateliers, et aussi le grand petit journal et un gala le vendredi soir !

En trois mots, que nous diriez-vous pour nous convaincre de venir aux Rencontres ?

Ça va être bien !

Plus sérieusement, ça vaut le coup : chaque édition est l’occasion de discuter de l’avenir et c’est important, de proposer des idées, de débattre. C’est ce qu’offrent les Rencontres, et ce à un moment charnière dans la carrière du jeune généraliste.