A l’heure où les syndicats médicaux doivent déposer les listes de candidats pour les élections URPS qui auront lieu le 12 octobre prochain, ReAGJIR, qui représente les jeunes médecins généralistes, remplaçants et chefs de clinique ne présentera pas de liste ni de candidat.

Le système actuel exclut délibérément la plus jeune tranche des médecins libéraux en étant uniquement réservé aux médecins installés et en oubliant donc les médecins remplaçants.

Ces derniers participent pourtant activement à l’offre de soins en ambulatoire et contribuent de façon efficace à la continuité des soins indispensable au bon fonctionnement des soins primaires.

La Commission des Affaires Sociales du Sénat, en proposant d’ajouter la question de l’installation au champ conventionnel, augmente encore un peu plus le nombre de décisions concernant l’avenir des médecins prises par la Convention.

Exclure de fait les jeunes de ces décisions, c’est admettre que seuls les médecins installés et exerçant depuis un certain temps ont le droit et la légitimité de prendre les décisions pouvant avoir un impact majeur sur notre exercice futur.

Comment être sûr que, entre début d’installation et proximité de la retraite, les intérêts ne soient pas divergents ?

Du fait de cette inquiétude et pour une meilleure visibilité sur notre avenir, ReAGJIR a adressé la semaine dernière aux Présidents des principaux syndicats de médecins libéraux un questionnaire pour lequel nous espérons des réponses aussi rapides que franches. Quatre questions pour quatre thèmes qui intéressent les jeunes médecins généralistes et influeront sur l’avenir du système de soin français : la prévoyance, l’amélioration de l’exercice ambulatoire, l’évolution de la rémunération et le conventionnement des remplaçants.

ReAGJIR, devant ce système qui exclut de fait les jeunes, entend participer aux débats qui décideront de notre avenir et aspire à ce que le système évolue enfin.