Suite à la manifestation historique du 15 mars, ReAGJIR, représentant les jeunes médecins généralistes installés, remplaçants et chefs de clinique de médecine générale, a rencontré le Premier ministre hier midi, en présence de la Ministre de la santé, et avec les autres syndicats seniors, des internes et des étudiants en médecine.

Cette réunion a été l’occasion de rappeler que de nombreuses imperfections persistent dans le projet de loi de santé actuellement en discussion.

Concernant le Tiers Payant Généralisé1, toutes les garanties pour un système simple et accessible n’ont pas été apportées ! Certaines des conditions à sa mise en place émises par ReAGJIR ont été prises en compte, mais le travail doit se poursuivre.

Concernant les soins primaires, ce gouvernement aura-t-il le courage de les placer au centre du système de soins et de reconnaître la place prépondérante du médecin généraliste ?

 

Nous, jeunes généralistes, avons la volonté de relever le défit du virage des soins primaires.2

Nous, jeunes généralistes, sommes prêts à redessiner avec ceux qui en ont la charge l’organisation des soins pour répondre aux besoins de la population.

Nous avons à cœur de contribuer à un système de santé qui permette de lutter contre les difficultés démographiques actuelles. Difficultés résultant d’une incapacité à anticiper les évolutions des besoins en santé, du développement des maladies chroniques et de l’évolution de l’organisation de l’exercice.

Une plus grande diversification des rémunérations, des conditions d’exercices améliorées et une prévoyance en libéral renforcée sont des étapes incontournables à la réussite du virage ambulatoire du système de soins que tous semblent appeler de leurs vœux.

Nous sommes médecins généralistes !

Laissez nous exercer ce métier que nous avons choisi et que nous aimons sans nous surcharger de contraintes administratives.

La médecine de demain devrait déjà être écrite.

Ainsi, ReAGJIR entend participer activement à la conférence de santé dont les contours ont été dessinés hier à Matignon.

Mais avant cela, il n’est pas trop tard pour que la loi de santé soit celle du virage ambulatoire et des soins primaires. Il n’est pas trop tard pour que les conclusions du groupe de travail sur la médecine générale se concrétisent dans la loi. Il est urgent d’investir dans les soins primaires pour garantir à notre système de santé, reconnu comme performant et accessible, de survivre.

 

 

Jacques Olivier DAUBERTON, Président

06 42 18 40 14 –

Charline BOISSY, Porte Parole

06 26 47 15 73 –