Vous cherchez un médecin : regardez dans la rue …

Il y a un an, ReAGJIR faisait connaître sa position sur le tiers payant1 et les conditions nécessaires pour une mise en place efficace et acceptable. Où en sommes-nous ? Des groupes de travail se sont réunis dans l’urgence dernièrement, un certain nombre de discours ont cherché à nous rassurer mais aucune garantie n’a été inscrite dans le projet de loi,déjà déposé à l’Assemblée Nationale.

Il y a 2 mois, ReAGJIR a fait connaître sa position sur le projet de loi de santé2 en saluant un certain nombre de mesures (numéro unique d’urgence, médecin traitant pour les moins de 16 ans, ENMR3 pour les centres de santé), en s’opposant à d’autres et en demandant de nombreuses modifications. Ces demandes et propositions ont un seul but :favoriser l’accès aux soins des patients sur l’ensemble du territoire en permettant un exercice consenti, librement choisi et organisé au mieux, en concertation avec les professionnels de terrain.

Aujourd’hui, faute d’être entendu et faute de trouver des garanties à ses positions, ReAGJIR rejoint le mouvementinitié par les structures représentant les internes de médecine générale (ISNAR-IMG), les internes des autres spécialités (ISNI) et les chefs de clinique hospitaliers (ISNCCA) et encourage à participer à la manifestation du 15 mars prochain.

 

Son Conseil d’Administration s’est en effet positionné en faveur d’une présence le 15 mars, ou pour d’autres actions ponctuelles.

Notre système de santé est malade, nous le savons, mais est-ce de rustines dont il a besoin ?

Non ! Les défis de notre système de santé nécessitent une réforme d’envergure

ReAGJIR demande4 :

  • une réforme profonde de l’exercice ;
  • une rémunération plus proche des missions du médecin généraliste ;
  • et un enseignement universitaire donnant toute sa place à la médecine générale, et à la médecineambulatoire.

Cela ne peut passer que par la suppression de l’article 41, et un report du texte de loi. Il faut donner les moyens à la concertation débutée dans l’urgence d’accorder le contenu de ce texte avec les enjeux de la réforme à engager.